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La casa di San Giuseppe a Nazaret (Chiesa di S. Giuseppe o della Nutrizione), la Casa di S. Giuseppe a Betlemme e la c.d. Tomba del Giusto


Consacrazione della Francia da parte del re Sole Luigi XIV a S. Giuseppe - 19 marzo 1661

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Oggi Oltralpe si assiste al «calo dei fedeli, crollo delle vocazioni, ristrettezze economiche. In Francia aumenta il numero di chiese vendute ai privati per usi decisamente più profani. Biblioteche, librerie, caffé, la “conversione” è già in marcia» (v. Secolo d’Italia, 13.3.2016). Eppure, quando la Francia era ancora cattolica, fu consacrata a S. Giuseppe ….

Louis XIV consacre la France à saint Joseph (le 19 mars 1661)

La dévotion à saint Joseph s’est développée assez tardivement en Occident. Ce n’est qu’au XVè siècle qu’apparaissent les premières manifestations, principalement en Italie et en Espagne ( on sait la confiance que la grande sainte Thérèse d’Avila avait envers le père nourricier de l’Enfant-Jésus; c’est sous sa protection qu’elle plaçait chaque carmel fondé.
En 1621, le pape Grégoire XV proclama que la fête de saint Joseph serait fête de précepte pour l’Eglise universelle (le 19 mars devient alors une fête chômée). Toutefois cette décision pontificale ne fut pas reçue partout immédiatement, l’aval des princes étant nécessaire pour qu’elle ait force de loi dans chaque royaume.
En France, c’est au tout début du règne personnel de Louis XIV que la saint Joseph fut ainsi reconnue, et cela avec une rapidité confondante. Qu’on en juge : dans la nuit du 8 au 9 mars 1661, le cardinal Mazarin meurt, après plus de quinze ans de gouvernement. Les 9 et 10 mars, Louis XIV, âgé de 22 ans prit personnellement le pouvoir et, avec une détermination qui causa la surprise générale,ne nomma pas de premier ministre ; il s’entoura cependant de deux conseils pour faire entériner ses décisions.
Su le point qui nous occupe ici, le jeune roi était tout aussi décidé et mena l’affaire tambour battant. Où doit-on alors chercher les origines de la dévotion de Louis XIV à saint Joseph ? - Sans doute dans les suites de l’apparition de notre saint près du village de Cotignac en Provence (le 7 juin 1660) qui avait fait grand bruit à la Cour... mais aussi chez deux princesses espagnoles, les plus proches du souverain : sa mère, Anne d’Autriche et l’infante Marie Thérèse d’Espagne. Cette dernière était entrée en France, en traversant la Bidassoa avec son futur mari... le 7 juin 1660, jour même de l’apparition susdite, pour le mariage royal à Saint Jean-de-Luz.
Revenons à l’année 1661 : le 12 mars, trois jours après avoir pris le pouvoir, Louis XIV décide donc de solenniser sans retard le culte de saint Joseph, en faisant chômer sa fête dans tout le royaume. Il aurait toutefois dû consulter les prélats français,or le 19 mars était proche...Les rares évêques qui purent être contactés à temps donnèrent leur accord. Le lendemain, 13 mars, pendant la réunion du conseil d’En-Haut, le roi interdit donc tout commerce et tout travail tous les 19 mars à partir de 1661.
Ce fait est connu et rapportés par les historiens du Grand siècle (qui ne songent cependant pas à noter la rapidité de la procédure).
Or, un événement concomitant tombe dans l’oubli le plus total : la consécration du royaume à saint Joseph ! Oubli qui contraste avec la notoriété du 
Voeu de Louis XIII, consacrant la France à la Très Sainte Vierge en 1638.
Il est vrai que la cérémonie de 1661 eut lieu dans l’intimité : non dans une Basilique, une cathédrale ou une église... mais tout simplement dans la chapelle du Louvre. C’est là que, le matin du samedi 19 mars 1661, la France fut consacrée à saint Joseph. L’après-midi, après les vêpres, Bossuet, qui était occupé à prêcher le carême aux carmélites du faubourg saint Jacques, célébra, dans leur chapelle, les gloires du nouveau protecteur de la patrie, en présence d’Anne d’Autriche. Le célèbre évêque de Meaux avait accepté, au pied levé, de ne pas prêcher sur le carême ce jour-là et de composer, en grande hâte, son deuxième panégyrique à saint Joseph (il ne pouvait, certes, avoir l’indélicatesse de répéter le premier panégyrique qu’il avait déjà prêché, quelques années plus tôt, devant la reine -mère).
Citons, pour conclure, labelle envolée par laquelle se termine ce sermon : « Joseph a mérité les plus grands honneurs, parce qu’il n’a jamais été touché de l’honneur ; l’Eglise n’a rien de plus illustre, parce qu’elle n’a rien de plus caché. Je rends grâces au roi d’avoir voulu honorer sa sainte mémoire avec une nouvelle solennité. Fasse le Dieu tout puissant que toujours il révèle ainsi la vertu cachée ;mais qu’il ne se contente pas de l’honorer dans le ciel, qu’il la chérisse aussi sur la terre. Qu’à l’exemple des rois pieux, il aille quelquefois la forcer dans sa retraite... Si Votre majesté, Madame, inspire au roi ces sages pensées, elle aura pour sa récompense la félicité ».
Par la suite, la consécration de la France à saint Joseph fut commémorée en France tous les 19 mars jusqu’à la révolution. Depuis, elle n’a jamais été reprise. Il n’empêche qu’il est nécessaire de rappeler cet événement majeur dont on a fête cette année le 388è anniversaire.
Le signataire de ce bref exposé n’en est pas le véritable auteur, car il en doit la substance à un ami, Monsieur Christian Gaumy, conservateur de la bibliothèque universitaire de Limoges, qui a eu pour cela la patience d’explorer les montagnes de documents des archives nationales et de la bibliothèque nationale (Département Manuscrits), et qu’honore le profond souci de faire connaître et aimer le saint patron de l’Eglise universelle ; qu’à tous ces titres il soit ici remercié et assuré de ma gratitude.

Père Damien-Marie
« Le sourire de Marie »
Stella Maris mars 2009

«Ne vocetis me Noëmi (id est, pulchram), sed vocate me Mara (id est, amaram), quia amaritudine valde replevit me Omnipotens» (Ruth I, 20) - Esecuzioni dello Stabat Mater

LA PASSIONE DI CRISTO – Secondo il Vangelo di Luca (Primo episodio)

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Speciale San Giuseppe - Guardiano della Sacra Famiglia

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La celebrazione della festa della Vergine dei Sette Dolori o Addolorata a Gerusalemme

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Francesco Hayez, La Vergine addolorata con gli Angeli e i segni della Passione, 1842, Museo Civico, Riva del Garda

Immagini per meditare: Pianto sulla Città di Gerusalemme

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Sir Charles Lock Eastlake, Lamento su Gerusalemme, 1846, Tate Britain, Londra

Ary Scheffer, Gesù piange su Gerusalemme, 1851, The Walters Art Museum, Baltimora

Veduta di Gerusalemme dal Santuario del Dominus Flevit

Antifona della Domenica delle Palme: Pueri Hebraeorum

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Melozzo da Forlì, Angelo della Passione con Profezia di Zaccaria sull'ingresso di Gesù in Gerusalemme, 1484-93, Sacrestia di San Marco, Santuario della Santa Casa, Loreto


Melozzo da Forlì, Ingresso di Gesù a Gerusalemme, 1484-93, Sacrestia di San Marco, Santuario della Santa Casa, Loreto

Bernardino Campi, Ingresso di Cristo in Gerusalemme, 1574, presbiterio del duomo, Cremona


Ingresso a Gerusalemme, XVI sec., Sacro Monte, Varallo

Tractus "Deus Deus meus", Dominica in Palmis

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(versione in lingua italiana)



Gesù fa ingresso in Gerusalemme - gruppo scultoreo, Processione dei Misteri, 2008, Ciudad Real

Ary Scheffer, Christus Consolator, 1837 circa, collezione privata

LA PASSIONE DI CRISTO – Secondo il Vangelo di Luca (secondo episodio)

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A.N. Mironov, Ultima Cena, 2009

La Settimana Santa in una riflessione dell'abate Caronti

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Con l’inizio della Settimana Santa, la grande Settimana della Redenzione del Salvatore, volentieri lanciamo questa meditazione dell’abate Caronti proprio su questo periodo particolare dell’anno.

LA SETTIMANA SANTA

La Pasqua dei cristiani, specialmente nella sua originaria delimitazione, è dedicata alla memoria della passione, morte e risurrezione di Gesù Cristo. Due perciò sono le sue parti: la Settimana santa, che ricorda l’umiliazione del Salvatore; la Settimana di Pasqua, che ne celebra il trionfo.
La Settimana santa fin dall’antichità fu distinta da un nome speciale, quello di Septimana maior, designazione rimasta nei libri rituali e che ne indica l’importanza storica, morale e liturgica, di fronte alle altre settimane dell’anno ecclesiastico.
Tutta la vita del Redentore, secondo l’ordine attuale della Provvidenza, era destinata al sacrificio della croce. Si può dire che ogni fase dell’esistenza terrena di Gesù Cristo era una fase della celebrazione di quel sacrificio. Ma, propriamente parlando, è in questi giorni che si compie il vero sacrificio del Nuovo Testamento, in quanto che il nostro Sacerdote si offre vittima al suo Padre coll’immolazione cruenta della sua benedetta umanità. E perché questo è l’atto principale della sua vita, è preceduto e accompagnato da altri atti che ne mettono in evidenza il valore e lo preparano convenientemente.
L’umiliazione di Gesù nella croce è il trionfo ch’Egli riporta sulle potenze infernali. Ma perché il suo popolo non fosse scandalizzato della sua morte, prima di cadere in mano dei nemici, vuol dimostrare alla città cieca ed ostinata di Gerusalemme che Egli è veramente il Messia, il Figlio di Dio; che se lascia addensare e scoppiare sopra di sé la tragica tempesta che deve condurlo a morte, ciò non è per impotenza, ma solo per adempiere in sé i voleri paterni; che finalmente egli sfida la morte da vero padrone e trionfatore della morte. Dopo le acclamazioni di Gerusalemme, egli si ritira in Betania. Al momento opportuno ritorna nella santa città per celebrare la Pasqua e per inaugurare il culto della nuova religione. L’istituzione dell’Eucaristia, il doloroso svolgersi della cattura, del processo, della condanna e della morte di Gesù: ecco il significato storico della settimana che oggi cominciamo.
Al significato storico si aggiunge quello morale.
Antonio Fernández Arias, Gesù Cristo riceve il mondo
dalle mani di Dio Padre
,
1657 circa, museo del Prado, Madrid
Il sacrificio di Gesù Cristo, non lo ricorderemo mai abbastanza, è un sacrificio di sostituzione. Egli muore per noi, in nostra vece, per farci morire ai nostri peccati e restituirci la vita divina. Ma per partecipare agli effetti della sua morte, noi dobbiamo partecipare alla sua morte stessa: e la liturgia di questi giorni in modo del tutto particolare ci associa al sacrificio del Redentore per comunicarcene i frutti.
Il contatto vitale e salutifero col sacrificio della croce avviene secondo la legge dell’unione dei fedeli col sacrificio dell’altare, unione che la tradizione ecclesiastica ha espresso con una parola molto energica: l’incorporazione con Gesù Cristo. E non è senza ragione che l’Eucaristia e il Calvario sono riavvicinati nei misteri di questi giorni, come non è senza mistero che prima di consumare il suo sacrificio cruento il Salvatore ne anticipò l’immolazione incruenta. «Partecipando l’uomo alla cena, dice Sant’Agostino, si solleva a Dio e viene incorporato a Lui». E il B. Alberto Magno, riprendendo questo pensiero di cui non si comprenderà mai l’estensione e la profondità, continua a dire: «In questo mistero ci trasformiamo nell’imagine invisibile di Dio quando ci uniamo al Figlio e ci incorporiamo in Lui portando la sua imagine... divenendo così eredi con Lui, perché incorporati al suo corpo e partecipi del suo spirito che evapora dal suo sangue». E ancora: «Quando il Figlio di Dio venne nel mondo, diede se stesso a noi per stare con noi; partendo dal mondo diede se stesso a noi per essere in ciascun di noi, incorporando noi a se stesso». Tutto questo è secondo la definizione del Concilio di Trento, che parlando del sacerdozio di Gesù Cristo in opposizione al sacerdozio levitico, si esprime così: « Bisognò che sorgesse un atro sacerdote secondo l’ordine di Melchisedech, Gesù Cristo Nostro Signore, il quale potesse portare alla perfezione tutti quelli che dovevano essere santificati: qui possit omnes quotquot sanctificandi essent consummare». La Messa pertanto ha questo scopo: conservare viva ed efficace la memoria della redenzione, produrre l’incorporazione delle membra a Cristo, capo dell’umanità rigenerata ed attuare così individualmente ciò che sulla croce era stato acquistato solo in diritto. Oblazione vera del corpo e del sangue del Signore per consumare la santificazione della nuova umanità, investe tutti colla sua virtù, incorporando tutti a Gesù Cristo; rinnovazione incruenta dell’immolazione reale, per il suo carattere relativo, tutti conduce alla Croce perché rivivano i sentimenti di Gesù Cristo sacerdote e vittima e percepiscano così l’effetto salutare della sua morte. Hoc sentite in vobis quod et in Christo Iesu Domino nostro.
Come avviene questa incorporazione con Gesù Cristo e qual è la legge della sua applicazione?
Le due funzioni di Gesù Cristo nel sacrificio sono la norma della nostra incorporazione. Gesù Cristo è sacerdote, ma è sacerdote per noi. personificando i nostri bisogni, i nostri voti, i sentimenti religiosi che devono animare tutta l’umanità. L’incorporazione dunque a Gesù Cristo, sotto questo primo rispetto, importa che noi riproduciamo per quanto è possibile lo stato d’animo che aveva Gesù quando sacrificava a Dio: la soggezione profonda del nostro spirito, il senso della lode, del ringraziamento, lo zelo per l’onore del suo Nome augusto.
Gesù Cristo è vittima, ma è vittima per noi, sostituendosi all’uomo peccatore. L’incorporazione a Gesù Cristo, sotto questo secondo rispetto, importa che noi riproduciamo per quanto è possibile le condizioni richieste dalla vittima, condizioni che si possono racchiudere nella formula che già conosciamo: il mistero della nostra morte mistica in Cristo. Abnegazione della propria volontà e sottomissione ai voleri di Dio, rinuncie quotidiane, dolori della vita, opere penitenziali, in una parola: la croce. Compresa in questo modo, la S. Messa diventa la pratica quotidiana dei nostri doveri cristiani e dei sacrifici che comporta, la morte e la vita del Signore rinnovata e comunicata in noi.

(Abate Don Emanuele Caronti O.S.B., Messale festivo per i fedeli, edizioni L.I.C.E., Torino 1923, pp. 201-203)

L’alleanza dello spirituale e del temporale, lo spirito della cristianità nasce in monastero

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Nell’odierna commemorazione di S. Benedetto, abate e confessore, stante il lunedì della Settimana Santa, rilancio questo breve contributo del compianto dom Calvet.




Il Sodoma, Il monaco Romano veste S. Benedetto, 1501-50, Abbazia Territoriale di Monte Oliveto Maggiore, Monte Oliveto

Il Sodoma, S. Benedetto ottiene abbondante farina con la quale sfama i suoi monaci, 1501-50, Abbazia Territoriale di Monte Oliveto Maggiore, Monte Oliveto

Filippo Napoletano, S. Benedetto riconosce e riceve Totila, re dei Goti, 1621, Basilica di S, Benedetto, Norcia

Philippe de Champaigne, L'angelo indica a S. Benedetto il luogo dove dovrà sorgere il monastero di Montecassino,1646 circa, Musée Carnavalet, Parigi

Philippe de Champaigne, S. Benedetto infrange la coppa avvelenata, 1638-43, Hermitage, San Pietroburgo

Ambito Philippe de Champaigne, Morte di S. Benedetto, XVII sec., collezione privata


Francisco de Zurbarán, S. Benedetto con la coppa di vino, 1640-45, The Metropolitan Museum of Art, New York

L’alleanza dello spirituale e del temporale, lo spirito della cristianità nasce in monastero. Attualissimo

di dom Gérard Calvet O.S.B. (1927-2008)*

Due mesi fa, nella nostra ultima Lettre aux Amis du Monastère, mi ripromettevo di dirvi come una comunità monastica può operare in uno spirito di cristianità. Senza dubbio non si ricostituirà presto una civiltà cristiana, ma si possono costituire delle isole o dei fortini, come amava ricordare il compianto padre Roger-Thomas Calmel O.P. (1914-1975). Propongo sull’argomento alcuni fatti concreti che siano capaci d’illuminare la nostra riflessione.
Quando i primi monaci hanno fondato i loro monasteri nei paesi selvaggi dell’Europa, ciò che più tardi darà vita alla civiltà, essi hanno fatto tre cose: hanno coltivato la terra (un lavoro senza frode); hanno formato delle comunità fraterne, d’ispirazione familiare (in accordo con l’ordine naturale); hanno fatto salire il loro canto di lode a Dio, giorno e notte (ciò che li manteneva in contatto permanente con il loro fine soprannaturale). Il lavoro, la vita di famiglia, il canto liturgico: come si vede, si tratta di cose semplici e concrete, accordate alle aspirazioni naturali dello spirito umano. Allora “ha preso”, come si dice quando il fuoco si accende.
Vi è un inizio di cristianità ogni volta che qualcosa di santo e di rettificato esce dalla terra. Non si fabbricano dei valori di cristianità come non si fabbrica il grano che cresce; lo si coltiva, certo, lo si protegge, ma occorre anzitutto della buona terra e quel permesso divino composto da un accordo provvidenziale fra l’acqua, il sole e il lavoro degli uomini. Il radicamento benedettino ha dato vita all’Europa cristiana grazie a un’unione di fatti miracolosi che la storia registra sotto il nome di cause, ma che è in primo luogo un effetto interamente gratuito della grazia divina.
Questo accordo gratuito, indissolubile, fra la natura e la grazia, costituisce un primo principio. Lo spirito di cristianità eviterà di conseguenza ogni rivestimento, ogni difetto di esecuzione. Manifestare delle abitudini di pietà a detrimento delle virtù naturali, impostare una mistica senza ascesi, inventare dei gesti liturgici contrari alle leggi del sacro, comporre delle parole pie su dei cattivi cantici, pretendere d’incidere dei segni eterni su una materia friabile, sono degli imbrogli che presto o tardi finiranno per rivoltarsi contro l’uomo. Più che una mancanza di gusto, è una specie di menzogna, una grande disgrazia per le anime e per la civiltà.
Mille anni di cristianità mettono in discussione questa miserabile concezione della vita e testimoniano a favore di un’attenzione profonda, di un’immensa serietà nei confronti dell’ordine temporale. Il gusto della perfezione, la tenera sollecitudine con la quale si circondano le cose del tempo, sono sempre un segno di civiltà.
Gli hippy cercano l’evasione; i mistici cristiani piantano e costruiscono. Quando Dio ha deciso nel secolo XV di salvare il destino politico di una nazione cristiana, ha scelto una vergine e si è preso cura di farla istruire tramite la lunga mano di un arcangelo e di due santi del Paradiso. Ecco qualcosa che ci dovrebbe illuminare sull’eminente dignità dell’ordine temporale.
Quest’alleanza dello spirituale e del temporale, quest’articolazione dell’uno sull’altro, lo ritroviamo nella Regola di san Benedetto. La Regola, è vero, s’indirizza ai cercatori di Dio, alla ricerca di assoluto, ma lungi dallo spingerli a evadere dalla loro condizione di creature, essa si fonda anzitutto sulle semplici virtù naturali: la pietà filiale, la lealtà, la pazienza, l’ospitalità, l’amore del lavoro ben fatto, la vita in comunità con il suo corteo di esigenze, soprattutto l’umiltà e il mutuo supporto. È tutta un’educazione dell’uomo, preoccupato di ristabilire l’unità fra l’anima e il suo comportamento esteriore. Senza di essa non avremmo nemmeno l’idea di costruire con decenza una chiesa abbaziale, la cui architettura, nella purezza delle sue forme, sia come quella dei nostri antenati: un’immagine dell’anima e una predicazione silenziosa del mistero di Dio.

*Lettre aux Amis du Monastère, n. 27, 18 febbraio 1985, pp. 1-2, trad. it. di fr. Romualdo Ob.S.B.

LA PASSIONE DI CRISTO – Secondo il Vangelo di Luca (terzo episodio )

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Gesù nel Getsemani, mosaico absidale, Chiesa dell'Agonia, Gerusalemme


Giovanni Canavesio, Il rimorso e morte di Giuda, 1491, Cappella Notre-Dame des Fontaines, La Brigue



Edward Armitage, Il rimorso di Giuda, 1866, Tate Gallery, Londra

LA PASSIONE DI CRISTO – Secondo il Vangelo di Luca (quarto episodio)

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Nikolay Kornilovich Bodarevsky, Gesù dinanzi a Pilato, Chiesa della Resurrezione (del Sangue Versato), San Pietroburgo

Henry Coller, Cristo dinanzi a Pilato, XX sec.,collezione privata


Ignazio Jacometti, Ecce Homo, XIX sec., atrio, Scala Santa, Roma


Corrado Giaquinto, Flagellazione di Gesù, XVII sec.

La Corona di spine e i prodigi degli aculei verdi

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Il prossimo Venerdì Santo, 25 marzo, a Dio piacendo, dovrebbe rinnovarsi il prodigio della spina della Corona di Cristo conservate in Andria (v. qui il sito della diocesi di Andria). L’ultima volta questo si verificò nel 2005, cioè quando il Venerdì Santo venne a coincidere con la festa dell’Annunciazione (v. qui il video. Per altri video dedicati all'evento del 2016, v. qui). La prossima coincidenza cadrà nel 2157.



Sacra Spina conservata nella Cattedrale di Andria

Sequenza del prodigio del 2005

Il prodigio vede quella spina, solitamente secca e con le macchie di sangue color bruno-scuro, ravvivarsi, ricoprirsi di una peluria bianco-argentea e, talora, di esilissime e sottilissime escrescenze e le macchie di sangue assumere una colorazione viva, di un colore rosso vivo, quasi fosse fresco (v. qui il video del prodigio verificatosi nel 2005). 
Anche Bari, ed in particolare la Basilica di San Nicola, conserva una spina analoga, che in passato ha conosciuto, sempre in occasione della medesima coincidenza temporale, un fenomeno simile, sebbene nel 2005 non si verificasse nulla (v. qui il sito dedicato all’evento di quest’anno 2016 e qui). 



Sacra Spina conservata nella Basilica di S. Nicola, Bari

Al tema lo studioso Michele Loconsole ha dedicato alcuni studi, di cui riproduciamo qui un suo contributo.

La Corona di spine e i prodigi degli aculei verdi

«… e i soldati, intrecciata una corona di spine, gliela posero sul capo». È questa una delle frasi più celebri che riecheggia nelle chiese e nelle cattedrali di mezzo mondo durante le austere letture delle liturgie quaresimali della Passione di Cristo. La pericope, presente nei vangeli sinottici, descrive il gesto derisorio, da parte della soldataglia romana, dell’incoronazione di Gesù il Nazareno.

Posta una corona di spine sul suo capo, egli viene schernito e proclamato Re dei Giudei. Tuttavia, non si trattò di una semplice corona o di un serto di spine, come verrà raffigurato dagli artisti nelle opere pittoriche, ma di un vero e proprio casco spinoso. Il macabro strumento, imposto sul capo di Gesù, avrebbe dovuto riprodurre la forma della mitria orientale, il copricapo regale dei regnanti giudei, come riportato su alcune monete che raffigurano, in bassorilievo, le effigi dei monarchi della Giudea romana. La Corona di Spine, unitamente alle altre Reliquie della Passione di Cristo, sarà portata alla luce da Elena, la madre dell’Imperatore Costantino, intorno al 326 d.C., allorquando, recatasi pellegrina in Terra Santa, comandò di rintracciare i principali luoghi evangelici della vita di Gesù, tra cui il sepolcro e il Golgota. Ed è proprio nel pressi del Calvario che l’Augusta imperatrice scoprirà la fossa in cui erano stati sepolti gli strumenti della Passione del Maestro galileo, oggi inglobata nella Cappella detta di Sant’Elena, all’interno della monumentale basilica gerosolimitana del Santo Sepolcro. 

Il primo pellegrino a dare testimonianza della presenza e del culto a Gerusalemme di una Corona di Spine, che aveva toccato e ferito il capo di Cristo, è il vescovo napoletano Paolino da Nola. Egli, giunto in Terra Santa nel 409, annota nel suo diario: «Alle spine con cui il nostro Redentore fu incoronato si rendeva omaggio unitamente alla Santa Croce e alla Colonna della flagellazione». Sarà san Vincenzo di Lerins, il pio e colto sacerdote francese, morto tra il 440 e il 445, a informarci che la Corona di Spine di Cristo venerata a Gerusalemme aveva la forma di «un pileus, ossia di un elmo militare romano, che toccava e rivestiva dappertutto il Suo capo». 

L’ipotesi che la Corona imposta a Gesù fosse, dunque, a forma di casco, e non di un semplice serto, è rafforzata anche da alcuni studi scientifici condotti sulla Sacra Sindone di Torino. Sul Telo sindonico, e in specie intorno al capo dell’Uomo della Sindone – l’immagine del corpo di un uomo, sia frontale che dorsale, la cui natura è ad oggi ancora ignota - sono state rinvenute più di settanta macchioline di sangue prodotte da ferite da punte acuminate, presenti sia nella zona frontale, sia occipitale. L’elevato numero dei decalchi fa pensare che l’oggetto in questione avesse proprio la forma di un casco, che ha torturato la testa del condannato fino a ferirne la nuca.  Da questa evidenza si comprende meglio il perché in Europa siano custodite oltre 200 Sacre Spine, tutte ritenute tratte dalla Corona di Spine di Cristo, di cui un centinaio in Italia. 

Se, infatti, sono almeno una settantina gli aculei che hanno insanguinato il capo dell’Uomo della Sindone – il numero sarebbe ancora più alto perché sul Lino torinese non si è potuta imprimere l’intera immagine della testa, a causa del risvolto operato sul tessuto che ne doveva permettere la corretta sepoltura secondo la ritualità vigente – molte altre sarebbero state le spine che formavano il macabro copricapo le cui punte, però, non hanno ferito la sua testa. Tante sono le Sacre Spine, custodite e venerate nelle chiese e nelle basiliche europee, che non presentano tracce di sangue raggrumato sugli steli legnosi. 

Lo studio scientifico sul Sacro Telo, poi, ci aiuta a comprendere se tra le due Reliquie della Passione di Cristo, la Sindone e la Corona di Spine, possano sussistere ulteriori elementi di confronto; ad esempio, se i pollini rinvenuti sul Lenzuolo torinese possono appartenere alle specie botaniche delle Sacre Spine considerate autentiche (1) o se il sangue presente sui Sacri Aculei è dello stesso gruppo sanguigno riscontrato sulla Sacra Sindone, nonché sulle particole dei numerosi Miracoli Eucaristici e sul Sudario di Cristo custodito ad Oviedo. La necessaria brevità di un articolo non permette di argomentare quanto accennato, questioni da me affrontate in un recente lavoro (2). Mi è però sufficiente aggiungere che le Sacre Spine ritenute della Corona di Cristo manifestano prodigi particolari, fenomeno che potrebbe spiegare, da solo, la loro autenticità. (3)

Quando il 25 marzo, festa dell’Annunciazione (o del concepimento di Gesù), coincide con il Venerdì Santo (memoria mobile della morte di Gesù) le Sacre Spine tratte dalla Corona di Cristo mostrano, e solo per quel giorno, una prodigiosa trasformazione fisica, come è stato documentato da numerosi atti notarili negli ultimi quattro secoli e, più recentemente, anche da fotografie e filmati. Alcune di esse rinverdiscono (l’aculeo sembra come ringiovanire o rinvigorirsi), altre prendono a fioreggiare (appaiono gemmazioni o funghi lattiginosi), altre ancora, infine, rosseggiano (le macchioline di sangue raggrumate, ove sono presenti sullo stelo legnoso, prendono a ravvivarsi di un rosso intenso). 

Non mancano casi in cui i fenomeni prodigiosi si manifestano nella duplice o nella triplice forma, come per le Sacre Spine di Andria (Bari), di Montone (Perugia) e di Napoli (Monastero delle Carmelitane Scalze ai Ponti Rossi). La concomitanza liturgica, rarissima, accade due o tre volte ogni cento anni. Nel secolo scorso è accaduto nel marzo del 1910, del 1921 e del 1932. Nel nostro secolo soltanto nel 2005 e nel 2016. In quello successivo, nel 2157 e nel 2168. La motivazione sembra chiara: è la coincidenza liturgica della memoria dell’Incarnazione di Cristo (prima Creazione) con la sua morte (che apre alla seconda Creazione o Risurrezione).  

* Studioso delle reliquie della Passione di Gesù, è autore tra l’altro dei libri “La tela e la spina – Due reliquie a confronto” (Progedit 2014), e “La corona di spine di Cristo. Storia e Mistero” (Cantagalli 2005)

1 Cfr. Michele Loconsole, Il Telo e la Spina. Due Reliquie a confronto, Bari 2016.

2 Cfr. Michele Loconsole, La Corona di Spine di Cristo. Storia e Mistero, Siena 2005, p. 17-22.

3 Cfr. Emanuela Marinelli, La questione dei pollini presenti sulla Sindone di Torino e sul Sudario di Oviedo, in I Congreso Internacional sobre la Sàbana Santa in España, Valencia (Spagna), 28-30 aprile 2012.


LA PASSIONE DI CRISTO – Secondo il Vangelo di Luca (quinto episodio)

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Scuola Giottesca-Emiliana, Salita di Gesù sulla Croce, XIV sec., Monastero di S. Antonio in Polesine, Ferrara

Francesco Hayez, Crocifissione con Maddalena piangente, 1827, museo diocesano, Milano


Perché fu ucciso Gesù?

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Rino Cammilleri, dopo essersi soffermato sulle gravi irregolarità del processo di Gesù (v. qui e qui), si sofferma oggi su interrogativo ancora attuale: perché fu ucciso il Divin Maestro? (v. anche qui per una risposta teologica).

Perché fu ucciso Gesù?

di Rino Camilleri

Amara ironia: ma sì, dormite pure; tanto, eccoli qui quelli che vi sveglieranno. I poveri Apostoli avevano bevuto le quattro coppe di vino rituali e forse qualche altra, e non erano neanche abituati a fare le ore piccole. Gesù, per farli scappare, dicendo solo il suo nome (Jahwè: «Io sono»), sbatte a terra la coorte venuta ad arrestarlo. Non è vero che Pietro poi lo rinnega, non è un vile: è il solo che ha tirato fuori la spada e l’ha data in testa al capobranco Malco.

Segue Gesù per vedere se può essergli d’aiuto in qualche modo. Ma una schiava pettegola e intrigante, per arruffianarsi il padrone, fa di tutto per incastrarlo. Lui nega di essere discepolo del Nazareno perché finirebbe preso, inutilmente, anche lui. Lo sguardo di Gesù gli ricorda la profezia e scappa fuori a piangere, ma per la disperazione e l’impotenza: non ci capisce più niente; il suo Maestro fa miracoli e profezie, però si è fatto arrestare senza opporre resistenza. Pietro non sa più che fare, si perde nella notte.

Il processo-farsa, in totale dispregio della rigorose procedure previste dalla Legge, serve solo a spedire Gesù da Pilato con questa accusa: non vogliamo che costui venga a regnare su di noi perché non abbiamo altro re che Cesare, e se non lo crocifiggi platealmente andremo a dirlo a Tiberio, il quale, sapendoti protetto dal traditore Seiano, non aspetta altro per destituirti. Ora, chi conosce la storia sa che quello era, per Israele, il tempo dell’arrivo del Messia, secondo la profezia delle «settanta settimane» di Daniele. E vari Messia spuntavano qua e là, prima e dopo Gesù, regolarmente repressi dai Romani.

Uno, addirittura, (Bar Kokhba) sarà ufficialmente riconosciuto dal Sinedrio e sarà il disastro finale. Invece, Gesù è l’unico per il quale i sinedriti imbastiscono un complotto teso non solo a ucciderlo, ma a farlo giustiziare dai Romani. Perché? Uno potrebbe dire: ma come, con tutti i miracoli che faceva? Ma è proprio il più strepitoso, la resurrezione di Lazzaro, che determina il Sinedrio a chiudere la questione una buona volta. E subito. Gesù è stato acclamato nella Domenica delle Palme mentre a Gerusalemme c’erano almeno un milione di ebrei venuti da ogni dove per la Pasqua.

E i Romani, a ogni Pasqua, facevano affluire truppe in città perché il fervore religioso della festa principale portava sovente a insurrezioni. Quel sedicente Messia aveva un seguito strabocchevole e già altre volte non era stato possibile arrestarlo. Questa è la volta buona, perché Giuda si è messo a disposizione. Gesù lo sa e ricorre a una complicata manovra per non far sapere a Giuda l’indirizzo dell’Ultima Cena prima che sia stata istituita l’Eucarestia («vi verrà incontro un uomo che porta una brocca d’acqua, seguitelo», dice a due discepoli, malgrado sia Giuda quello incaricato della cassa comune).

I Romani si erano riservati la pena di morte, sì, ma solo ufficialmente: in pratica, i sinedriti potevano far lapidare chi volevano (come l’episodio evangelico dell’adultera trascinata davanti a Gesù dimostra).

Solo che il Nazareno doveva essere giustiziato da loro, e in modo ben visibile. Perché? Perché con i suoi miracoli si era procurato, sì, un grandissimo seguito, ma non era l’Atteso che li avrebbe liberati dall’occupazione dei pagani («date a Cesare quel che è di Cesare») e procurato a Israele il dominio mondiale, sennò i sinedriti sarebbero stati primi a sostenerlo. Per giunta, faceva apposta a non rispettare il sabato e le miriadi di prescrizioni rituali, non mancando di additare la classe dirigente al disprezzo del popolo. Un falso Messia ma di vastissima popolarità: i Romani avrebbero distrutto la nazione e il Tempio. Era lo stesso dilemma di Giuda, che perciò aveva cercato di forzare gli eventi costringendo Gesù a chiarire la sua posizione davanti alla massima autorità religiosa e politica, il Sinedrio.

Solo quando si rese conto di essere stato usato come esca per un piano già scritto capì che l’avevano fregato. E, anziché scusarsi con Gesù, si suicidò. I sinedriti, furbi fabbricanti di pentole senza coperchi, vollero Cesare come re e Cesare distrusse davvero la loro nazione e il Tempio. Gesù, invece, rese davvero Gerusalemme il centro del mondo, davvero trionfò sui Romani e davvero divenne il Re di tutte le nazioni. 

Fonte: La nuova bussola quotidiana, 24.3.2016

VIGILANTES CUM CHRISTO IN HORTU GETHSEMANI: l'Ora Santa al Gethsemani

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Quando il mandatum era ancora una cosa seria .....

"Et egressus foras Petrus flevit amare". A S. Pietro in Gallicantu, dove il gallo cantò: il luogo del rinnegamento di Pietro

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Heinrich Hofmann, La cattura del Cristo, 1856-58


Carl Heinrich Bloch, Rinnegamento di Pietro, XIX sec.
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